Picardie-Normandie Noriap s'engage à réduire sa consommation d'énergie
Le groupe coopératif de la Somme et de Seine-Maritime vient d'annoncer, en cette rentrée de septembre, son engagement dans la certification Iso 50001, système de management de l'énergie.
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La coopérative Noriap a décidé d'améliorer ses performances énergétiques, à la fois pour réduire ses coûts de fonctionnement et limiter son empreinte environnementale. Elle s'engage ainsi dans la certification Iso 50001. Cette démarche concerne également ses filiales, Grap SA en négoce, et Novial, en alimentation animale.« Nous allons ainsi nous doter d'un outil performant et reconnu, explique Martin Migonney, directeur général de Noriap. Grâce à ce dispositif, nous pourrons optimiser la facture énergétique de nos activités et réduire l'empreinte environnementale, tout en améliorant nos performances économiques. L'énergie représente aujourd'hui l'une de nos charges les plus importantes. »Les trois entreprises certifiées d'ici à la fin 2015Le groupe coopératif vise la certification Iso 50001 pour ses trois entreprises, d'ici à la fin 2015. « La certification Iso 50001 a pour but de mieux comprendre et de gérer les consommations énergétiques des entreprises en écho aux accords mondiaux sur la réduction des rejets de gaz à effets de serre, souligne Béatrice Dubar, responsable environnement, chez Noriap. Concrètement, le périmètre retenu pour la certification concerne pour la première année, 28 sites, 24 pour la coopérative Noriap, 2 pour Grap et 2 pour Novial. Nous l'étendrons ensuite à d'autres sites. L'équipe en charge du dossier a démarré avec la réalisation de la « Revue Energétique ». Cette étude consiste à identifier les énergies utilisées et à mesurer la performance énergétique de nos équipements. »Les pistes d'amélioration les plus prometteusesLa démarche se poursuivra ensuite avec l'identification des améliorations possibles. « Les pistes les plus prometteuses pour les sites concernent les opérations qui nécessitent les plus grosses consommations en énergie, c'est-à-dire les silos équipés de séchoirs et les sites de production animale, ajoute Céline Leeman-Broyer, secrétaire général du groupe coopératif. Nous escomptons identifier les leviers qui vont nous permettre d'optimiser les performances énergétiques de nos outils. La coopérative pourrait être amenée à introduire de nouvelles technologies dans les équipements et la conception de ses process. » A noter que ce projet implique l'ensemble des personnels des trois entreprises et constitue un levier de motivation fort pour leurs collaborateurs.
Blandine Cailliez
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